Madame, Monsieur,
 
 
Chaque jour qui passe nous dévoile un peu plus la réalité des combats et des destructions sur le territoire ukrainien. Cette guerre était prévisible, les experts en géopolitique publiaient de nombreux articles et ouvrages sur le conflit ukrainien. Dès 2014, le plan Novo Russiya, visant à s’approprier une large partie du territoire ukrainien par des forces russes a été révélé au public. Il suffisait donc de lire la presse pour prendre connaissance du risque d’éclatement d’une guerre russo-ukrainienne.
 
Il n’empêche que ce risque a été négligé par de nombreux investisseurs. Malheureusement l’histoire est tragique et des dirigeants agressifs peuvent tout à fait chercher à employer la force pour atteindre leurs objectifs.
 
Aujourd’hui les armées russes ont perdu de nombreux combattants et matériels qui devraient les empêcher de poursuivre beaucoup plus longtemps une telle offensive, sauf à vouloir sacrifier des dizaines de milliers de soldats ou à employer des armes nucléaires tactiques. En effet, l’Ukraine reçoit des renseignements en abondance et des armements très efficaces.
 
Les économies russe et ukrainienne représentent seulement 2% de l’économie mondiale. Cela devrait donc limiter l’impact de cette guerre sur l’économie mondiale. Mais il ne faut pas non plus prendre à la légère ses effets multiples sur les pays de l’Eurasie.
 
L’augmentation des prix des matières premières amènera un ralentissement temporaire de la croissance mondiale. L’inflation devrait transitoirement demeurer un peu plus élevée qu’avant l’épidémie. Enfin, l’augmentation du prix de certaines denrées alimentaires risque de destabiliser une partie du monde arabe, très dépendant du blé ukrainien.
 
Il convient de surveiller les évolutions des indices boursiers et de ne pas se précipiter pour effectuer des achats à des valorisations trop élevées. La volatilité a déjà fait son retour, ce qui rend d’autant plus facile des achats à des niveaux de prix plus raisonnables.
 
Les stratégies d’investissement de long terme ne devraient pas beaucoup être impactées par ces mauvaises nouvelles. Non pas parce qu’elles sont négligeables, bien au contraire. Mais parce que l’économie mondiale dépend beaucoup plus de l’Asie, de l’Amérique du Nord et de l’Europe de l’ouest.
 
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération choisie.
 
 
 

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